Comment réaliser le tears scratch ?

Le Tears scratch est une technique faderless, donc sans utiliser le crossfader.

C’est un dérivé du One hand phasing car il s’effectue en deux temps.

Le Tears scratch consiste à faire un ou plusieurs arrêt (très court pratiquement inaudible) sur un aller ou un retour, tout en modifiant l’amplitude donc la tonalité du son.
Dans cet exemple le son sera grave puis plus aigu à l’aller, et inversement au retour.
Le modèle inverse peut être effectué (aigu, grave à l’aller puis grave, aigu au retour)

Ainsi, comme la main ne décolle pas du vinyle, c’est avec la force appliquée que la tonalité va changer.

C’est bien le fait de changer l’amplitude qui créer le nombre de sons.

Dans le graphique on constate deux amplitude différente à l’aller ce qui créer deux sons.

Ensuite deux amplitude au retour, ce qui donne maintenant quatre sons.

Cette technique de scratch permet littéralement modifier un sample, si bien qu’il peut-être difficile de reconnaître le son original.

La pratique

SI vous débutez avec ce genre de technique de scratch, utilisez des samples longs.

Les bruits de sirène (horn en anglais) sont idéaux.

Démarrer avec le sample bien au début et accompagnez le vinyle dans le sens normal.

C’est à vous de choisir la vitesse à laquelle vous faites tourner le disque, ce qui déterminera la tonalité du son produit.

N’oubliez pas que votre main reste posée sur le vinyle à l’aller tout comme au retour !

La difficulté est de reproduire les mêmes tonalités, donc de “pousser” ou de “tirer” le vinyle avec la même force.

Le fait d’utiliser la main gauche ou droite ne change rien au Tears scratch.

Le graphique représente le Tears scratch à titre indicatif, et le nombre de temps n’est pas à respecter.

Aidez-vous des fichiers audio et reproduisez la technique afin d’obtenir un son similaire.

Bon scratch.

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